Veiller la nuit en prière Le Messager d'Allah
a dit :
« Celui qui veille le mois de Ramadan avec une foi sincère et dans l'espoir d’obtenir la récompense d'Allah aura ses péchés passés pardonnés." [Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim].
Allah (swt) dit :
« Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui lorsque les ignorants s’adressent à eux disent paix, qui passent les nuits, prosternés et debouts devant leur Seigneur. » [Al-Furqân, 64].
Ainsi, veiller la nuit en prière (Qiyâm ul-Layl) est un acte que pratiquait régulièrement le Prophète
et ses Compagnons. ‘Âïsha (qu’Allah l’agrée) a dit :
« Ne délaisse pas la prière de nuit, car le Messager d'Allah
ne l'a jamais délaissée. S'il était malade ou qu'il éprouvait de la lourdeur, il priait assis. »
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Umar Ibn ul-Khattâb (qu’Allah l’agrée) avait l’habitude de veiller en prière, jusqu’au milieu de la nuit. Alors, il réveillait sa famille pour prier ; puis, il leur disait : « La prière... La prière. », et il récitait le verset du Coran : « Et ordonne à ta famille de faire la prière, et patiente dans son accomplissement. Nous ne te demandons point de nourriture, c’est à nous de te nourrir. La bonne fin est réservée à la piété. » [Tâ-Hâ, 132].
Ibn ‘Umar (qu’Allah l’agrée) avait l'habitude de réciter : « Est-ce que celui qui, aux heures de la nuit reste en dévotion, prosterné et debout, prenant garde à l’au-delà et espérant la miséricorde de son Seigneur… » [Az-Zumar, 9].
Il disait qu’il faisait référence à ‘Uthman Ibn ‘Affân (qu'Allah l’agrée). Ibn Abi Hâtim dit qu'Ibn Umar disait cela à cause des nombreuses prières qu’accomplissait le commandeur des croyants, Uthmân, la nuit, et sa récitation était tellement longue qu'il aurait pu réciter le Coran en entier en une Rak'a.
Alqamah Ibn Qays a rapporté : « J'ai dormi chez ‘Abdullah Ibn Mas'ûd (qu'Allah l’agrée) une nuit. Il s'est levé dans la première partie de la nuit et a commencé à prier. Il a récité d’une récitation semblable à celle de l'imam de son quartier à une allure régulière moyenne. Ceux autour de lui pouvaient l'entendre et il a continué à prier jusqu’à ce qu’il ne reste de la nuit qu’un temps égal à celui entre l'appel à la prière du Maghreb et la fin du temps de cette prière, c'est-à-dire un temps court avant l'aube. Il a alors prié le Witr.
En outre, As-Sa'ib Ibn Zayd rapporte dans un hadith que celui qui récite lisait des sourates d’une centaine de versets, si bien que nous nous appuyions sur des bâtons en raison de la longueur de la prière et ils ne terminaient de prier qu’à l’heure du Fajr.